Librairie Blanche

Connaissance des Pères de l'Église n°36

par ERICK ALEXANDERSON ROSAS

Femmes chrétiennes aux premiers siècles

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On parle souvent des pre­miers siècles de l'Église comme du temps des Pères. Pour la plupart ce sont des pas­teurs, des moines, excep­tion­nel­lement des laïcs. Mais tous sont des hommes. Que dire alors des femmes, des chré­tiennes de l'époque ? Il est d'ailleurs carac­té­ris­tique de remarquer le très petit nombre d'écrits laissés par elles. II est vrai que ce phé­nomène est général dans l'Antiquité. Au premier regard donc les femmes ne semblent pas avoir eu une place impor­tante en ce temps-??là. Pourtant, en y regardant de plus près, on s'aperçoit qu'elles eurent un rôle fon­da­mental dans la vie de l'Église tant dans le déve­lop­pement d'une vie fami­liale authen­ti­quement chré­tienne que dans le mona­chisme. Ce numéro ne prétend pas traiter la question des femmes au temps des Pères. Mais, pour faire découvrir la variété des vies chré­tiennes menées par ces femmes, il en pré­sente quelques exemples au qua­trième siècle. Il y a tout d'abord la vie fami­liale avec Macrine soeur aînée de Basile de Césarée et de Gré­goire de Nysse. Il y a aussi la vie des pre­mières moniales. Mais peut-??être plus ori­ginal encore est ce cercle de femmes du monde à Rome qui s'est constitué autour de Jérôme. Deux traits dif­fé­ren­cient ce groupe des autres patri­ciennes : une vie chaste et austère jointe à l'étude non seulement des Écri­tures mais aussi d'ouvrages théo­lo­giques. Une véri­table révo­lution par rapport à la société envi­ron­nante. Tous ces exemples n'épuisent pas le sujet. Mais ils témoignent d'une réelle diversité de vie qui pourtant dans son fond vise le même but, vivre en com­munion les uns avec les autres. C'est ce qu'illustre encore l'amitié entre Basile et Gré­goire de Nazianze dans un article qui fait le lien avec le numéro précédent. J. FANTINO, o.p.