Librairie Blanche

Wardell Gray

par Cabu

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EAN
TexteCabuIllustrationCabu

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10,00

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Lorsque fin mai 1955 le corps de Wardell Gray fut<br /> retrouvé sans vie près de Las Vegas, pour des raisons<br /> qui n’ont jamais été élucidées, le jazz perdit<br /> tragiquement une de ses voix les plus singulières.<br /> Saxophoniste émule de Lester Young, il avait dès le<br /> milieu des années quarante développé un jeu<br /> extrêmement séduisant dont les vertus premières, à<br /> savoir l’élégance, la sinuosité et une inspiration<br /> inépuisable en avaient fait le premier grand ténor bebop<br /> aux côtés du célèbre Dexter Gordon (au passage,<br /> écoutons-les tous les deux rivaliser d’imagination et de<br /> swing sur The Chase). Aussi à l’aise au studio qu’en<br /> concert, en quartette qu’en big band (et pas n’importe<br /> lequel, celui de Count Basie s’il vous plaît, cf Little<br /> Pony), avec Erroll Garner (Blue Lou) qu’avec Benny<br /> Goodman (Mary’s Idea), des ellingtoniens bon teint<br /> (The Jeep Is Jumpin’) ou des boppers purs et durs<br /> (Blow, Blow, Blow, April Skies), il « s’éclate »<br /> littéralement sur ses dix-huit chorus de blues rapide<br /> dans un One O’Clock Jump d’anthologie. Autant de<br /> superbes saluts d’un grand soliste d’hier aux bons<br /> entendeurs d’aujourd’hui...