Cannonball adderley
par Cabu
Crédits & contributions
- ÉditeurBD MUSIC
- Parution01 janvier 2007
- CollectionCABU JAZZ MASTERS
Prix TTC
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Né en 1928 dans une famille musicale de Floride, Julian<br /> Edwin Adderley, surnommé d’abord « Cannibal », puis<br /> « Cannonball », en hommage à son vaste appétit, fit une<br /> entrée fracassante dans la cour des grands du jazz un<br /> soir de juin 1955, à l’occasion d’un « boeuf » avec<br /> l’orchestre du contrebassiste Oscar Pettiford.<br /> Saxophoniste alto virtuose, on l’avait aussitôt coiffé de<br /> la casquette trop grande d’héritier, de réincarnation d’un<br /> génie, Charlie Parker, disparu trois mois plus tôt.<br /> Cannonball allait très vite démontrer qu’il apportait au<br /> jazz une voix originale, un langage vitaminé qui devait<br /> certes beaucoup à Parker, mais beaucoup aussi à Benny<br /> Carter, à la musique d’église et au blues. Et c’est ainsi<br /> qu’il se trouva immédiatement au coeur des tendances<br /> « funky » et « hard bop » du jazz d’alors, avant et après<br /> son passage mémorable, en 1958-59, chez Miles Davis<br /> où il allait côtoyer John Coltrane et Bill Evans... À la<br /> tête de son groupe, il devait ensuite se hisser au rang de<br /> star du jazz, séduisant un large public par son sens<br /> mélodique, son swing et sa joie de jouer<br /> communicative, jusqu’à sa disparition prématurée en<br /> 1975. Notre sélection le fait entendre à l’époque de ses<br /> retentissants débuts, adopté par la fine fleur newyorkaise d’alors, de Kenny Clarke à Quincy Jones.
