1848, les Français et la République
Crédits & contributions
- ÉditeurHACHETTE LITT.
- Parution18 mars 1998
- CollectionLa Vie quotidienne
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En Janvier 1847, à Buzançais dans le Berry, ceux qu'on appelle " les blouses", ou les Petits, échappent, pour quelques jours, à leur vie quotidienne. Leur émeute exprime le rêve d'une vie meilleure. Près de cinq ans plus tard, dans le Nivernais voisin, à Clamecy, les "Rouges" refusent d'accepter le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte. Dans les deux cas, le rêve va s'évanouir dans le sang. Mais le souvenir de ces événements, et de ceux qui en furent les victimes, survivra longtemps dans la mémoire collective, prouvant que la province fut, aussi, révolutionnaire. Ces journées, comme celles de février et de juin 1848, illustrent bien l'importance de la crise qu'ont connue les Français. L'adoption, imprévue, du suffrage universel, en est la conséquence la plus spectaculaire. En 1848, Paris est le théâtre de la plus terrible bataille de rue. Passée l'illusion lyrique des débuts, une situation conflictuelle, puis explosive s'impose en juin. D'autant qu'au fossé sans cesse plus profond entre " bourgeois" et "ouvriers", à la peur sociale qui gagne, s'ajoute une opposition Paris-Province. En mettant en lumièere les différences entre la capitale et le reste du pays, entre les villes et les villages de France, Philippe Vigier montre que la Révolution de 1848, la République et la "question sociale" n'ont pas la même signification à Marseille, à Lyon ou à Pontarion (Creuse) qu'à Paris. Préface d'Alain Corbin PHILIPPE VlGIER Né en 1924, Philippe Vigier a été professeur d'histoire du XIXe siècle à l'Université de Paris X-Nanterre. Parmi ses livres, figurent notamment : La Monarchie de Juillet et La Seconde République , maintes fois réédités.
