Cobra
par Severo Sarduy
Crédits & contributions
- ÉditeurSEUIL
- Parution01 avril 1972
- CollectionCadre vert
Prix TTC
Manque sans date
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Dans Cobra , l'alternance est celle de deux plaisirs en état de surenchérissement ; l'autre bord, c'est l'autre bonheur : encore, encore, encore plus !, encore un autre mot, encore une autre fête. La langue se reconstruit ailleurs par le flux pressé de tous les plaisirs de langage. Où, ailleurs ? au paradis des mots. C'est là véritablement un texte paradisiaque, utopique (sans lieu), une hétérologie par plénitude : tous les signifiants sont là et chacun fait mouche ; l'auteur (le lecteur) semble leur dire : "je vous aime tous..." C'est la gageure d'une jubilation continue, le moment où par son excès le plaisir verbal suffoque et bascule dans la jouissance. Severo Sarduy , né en 1937 à Camagüey et mort en 1993 à Paris, est un poète, dramaturge, peintre, critique d'art et collectionneur cubain. Il s'est établi en France en 1961. Il a collaboré à de nombreuses publications, dont Nueva revista cubana , Lunes de Revolución , Carteles , Tel Quel , Mundo nuevo . Il est l'auteur d'une vingtaine d'oeuvres (poésie, théâtre, romans) dont Cobra , récompensée en 1972 par le prix Médicis étranger. Il était l'ami de l'artiste argentin pionnier de l'art fractal, vivant à Paris, Carlos Ginzburg. Il est mort en exil sans avoir pu retourner dans son pays et a été inhumé au cimetière parisien de Thiais. Traduit de l'espagnol (Cuba) par Philippe Sollers.
