Fin de saison au Palazzo Pedrotti
par Frédéric Vitoux
Crédits & contributions
- ÉditeurSEUIL
- Parution01 février 1983
- CollectionFiction et Cie
Prix TTC
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D’abord, en cet été 1976, la plaine lombarde écrasée de chaleur et, à l’horizon, décoloré sous un soleil de plâtre, le Palazzo Pedrotti. À toute demeure fantastique, il faut au moins trois éléments. Un narrateur qui se laisse enfermer dans cet espace fictif. Des revenants qui le parcourent. Des peurs qui l’agitent. Autrement dit, un jeu de balancier entre présent, passé et futur... Au Palazzo veille le comte Giuseppe Pedrotti qui vieillit auprès de son fantôme préféré, la sublime cantatrice Adélaide Belgioso qui s’enferma en 1817 avec l’un de ses ancêtres dans une petite île du lac de Garde. Deux autres femmes se joignent à la ronde : Lisa, qui tente d’arracher Giuseppe à sa rivale de l’ombre, et Henriette, torturée par une extinction de voix. Les miroirs sont nombreux au Palazzo Pedrotti. Les reflets, les surprises, les apparitions et les découvertes aussi. Sur ses plafonds peints se disputent des amours joufflus et des muses alanguies. L’actualité italienne vient battre et mourir contre ses murs rococo. En toile de fond, la musique de Rossini et plus précisément la « divine partition de Tancrède » dont parlait déjà Stendhal... Et toujours, comme une obsession, la canicule qui oppresse et ralentit l’action, la suspend dans son éternité romanesque. F.V.
