Robespierre, derniers temps
Crédits & contributions
- ÉditeurSEUIL
- Parution01 janvier 1984
- CollectionFiction et Cie
Prix TTC
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« Qui suis-je, moi qu’on accuse ? » demande Robespierre dans son discours-testament. Deux jours après, au terme d’une des luttes les plus fiévreuses qu’ait connues Paris, il est guillotiné. Cinquante jours avant, c’était l’apothéose, la tête politico-religieuse de l’Être suprême. « L’histoire de Robespierre est prodigieuse bien plus que celle de Bonaparte, écrit Michelet. En un moment, il va plus haut que le trône. Il est mis sur l’autel. Étonnante légende. » Prodigieuse, sa chute ne l’est pas moins que son ascension. Du sacre au sacrifice. De la retraite à la mort ce turent ce que les chroniqueurs appelèrent les quatre dernières décades de Robespierre. Semaines orageuses de juillet 94 : de jour les yeux cillent, de nuit ils brillent de fatigue. Pourquoi Robespierre claque-t-il la porte du gouvernement, néglige-t-il les pouvoirs dont il dispose, fait-il avorter l’insurrection de ses partisans ? Crise de conscience politique, fatalité inhérente à toute révolution, défaillance individuelle, aveuglement ou clairvoyance ? Interrogations qui, vécues de l’intérieur, animent le scénario de cet événement historique, symbolique : elles renvoient aux questions que pose toujours l’histoire quand le pouvoir met en jeu éthique et mythes. J.-P. D.
