"Socrate, martyr de la philosophie (série : ""Les Grands Philosophes"")"
par Anthony Gottlieb
Crédits & contributions
- ÉditeurPOINTS
- Parution29 mars 2000
- CollectionPoints Essais
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« Vous aurez bien du mal, si vous me faites mourir, à trouver un autre homme (…) que le Dieu ait attaché à la cité comme un cheval splendide, qui a du sang, mais que sa taille même rend un peu paresseux : il faut qu’un taon l’excite… » Ainsi s’adresse Socrate aux jurés athéniens qui vont décider de sa mort. Une seule coupe de ciguë a prouvé qu’il avait raison, mettant à mort l’homme irremplaçable qui est le père fondateur de la philosophie occidentale. Mais la dialectique socratique recueille avec ferveur par Platon n’a jamais cessé, pendant vingt-sept siècles, d’enseigner et de former les meilleurs esprits. Mais la dialectique socratique recueillie avec ferveur par Platon n’a jamais cessé, pendant vingt-sept siècles, d’enseigner et de former les meilleurs esprits. L’étonnant mariage d’idéalisme et de scepticisme dans sa pensée, sa conception de l’éducation (devenir soi-même), et enfin la philosophie vécue comme propédeutique à l’existence forment la trame la plus solide de la tradition occidentale : ces valeurs, Socrate y a adhéré au point de mourir pour elles.
