Paresse - Histoire d'un péché capital
par André Rauch
Histoire d'un péché capital
Crédits & contributions
- ÉditeurARMAND COLIN
- Parution16 octobre 2013
- CollectionHors Collection
Prix TTC
Manque sans date
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Une petite flemme, une bonne sieste : qui n’a pas rêvé de ces douces paresses pour agrémenter un bel après-midi ensoleillé ? Mais il existe aussi des paresses qui vous prennent à la gorge. Comme ces réveils matinaux, lorsque les pesanteurs de la journée qui pointe clouent sous la couette les plus entreprenants. Voilà l’acédie, cette « peste de l’âme », un péché capital depuis le Moyen Âge. Dans cette histoire qui se poursuit jusqu’à nos jours, la morale tient une place essentielle. Qu’il s’agisse d’employés fainéants, de tire-au-flanc à l’école, de hordes vagabondes ou de peuples colonisés, le discours dominant bégaie : « Tous des fainéants et des parasites ! » Cette paresse-là est mère de tous les vices. Dans le camp adverse, « le droit à la paresse » encourage la rébellion et ragaillardit les révolutions. Ses partisans trouvent dans le refus de travailler la force de conquérir la liberté et d’accéder à la dignité. La paresse devient alors une voie de salut, la mère de toutes les vertus.
