Père, ne vois-tu pas... ?
Le père, le maître, le spectre dans "L'interprétation des rêves"
Crédits & contributions
- ÉditeurDENOEL
- Parution11 avril 1985
- CollectionL'Espace analytique
Prix TTC
Manque sans date
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Les rêves offerts par Freud dans L'interprétation des rêves, au-delà de leur dimension auto-analytique, nous confrontent à la face cachée, sombre, de l'opération analytique elle-même. Deux figures privilégiées de l'interprète : le père et le maître. Couple écartelé, interdisant au père la délimitation d'un espace propre : lorsqu'il s'affirme comme détenteur d'un pouvoir absolu, il se confond avec le maître, faisant planer une menace sur l'enfant. Menace que seul l'enfant peut déchiffrer. Pour lire ce qui se joue dans la fonction paternelle, il faudra alors laisser la parole à l'enfant, lui restituant sa bouche blessée. Le titre est extrait d'un rêve cité par Freud : l'enfant mort vient réveiller son père endormi en lui murmurant : "Père, ne vois-tu pas que je brûle ?"
