Quand le capitalisme perd la tête
par Joseph Stiglitz
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Poursuivant le procès du libéralisme sans limites amorcé dans La Grande Désillusion , Joseph Stiglitz s?appuie cette fois sur son expérience de quatre ans en tant que conseiller économique principal du président Clinton pour répondre à une question centrale : comment, au tournant du troisième millénaire, est-on passé du prétendu « triomphe » du capitalisme à l?américaine - bien entendu surévalué et fondé sur des bases très incertaines, notamment l?effervescence boursière et tout ce qui s?ensuit (stock-options, tyrannie des actionnaires...) - à une chute retentissante ? Avec une clarté de propos remarquable et une attention constante aux mécanismes économiques les plus concrets, il aborde le phénomène de la bulle spéculative, la vague des déréglementations aux Etats-Unis - en particulier dans le domaine des télécommunications - et leurs conséquences, ou encore les scandales comptables, à commencer par le premier et le plus retentissant : le cas Enron. A l?occasion de cette plongée au coeur des centres de décision de la plus grande économie de marché du monde, l?auteur procède à la démolition des divers mythes qui étaient au fondement des politiques économiques des Etats-Unis, mais aussi de nombreux autres pays occidentaux, dans les années 1990 : la réduction du déficit ne relance pas l?économie ; l?impact des guerres sur cette dernière est négatif ; il n?y a pas de « héros » économiques (c?est la politique qui compte et non les hommes) ; la « main invisible » d?Adam Smith est invisible pour la bonne raison qu?elle n?existe pas ; la finance n?est pas la source de toute sagesse ; l?Etat n?est pas systématiquement mauvais... Enfin, fort de ses observations, Stiglitz esquisse les grandes lignes d?un « idéalisme démocratique », vision d?avenir fondée sur un juste équilibre entre le marché et l?Etat, et sur des valeurs telles que la justice sociale (égalité des chances, priorité à l?emploi) ou encore le droit du citoyen à l?information. Joseph Stiglitz a publié en 2001 aux éditions Fayard La Grande Désillusion . Traduit de l?anglais (américain) par Paul Chemla.
