Et si les chiffres ne disaient pas toute la vérité ?
Crédits & contributions
Prix TTC
Sur commande
Titre disponible chez l’éditeur, commande possible sur demande.
À l’heure où les marchés financiers s’effondrent et où le capitalisme connaît sa plus grave crise depuis 1929, Valérie Charolles s’interroge sur la signification des chiffres et nous conduit pas à pas au cœur de la machine économique. Car nous vivons dans un monde de chiffres. Mieux, ce sont les chiffres qui nous gouvernent désormais. Encore faut-il savoir les «déchiffrer». Sous la forme d’un journal tenu depuis l’été 2007 – une période clé, avec la crise des subprimes , l’affaire Kerviel et les faillites en cascade dans le système bancaire –, cette chronique d’une crise qui n’avait pas été annoncée met à nu les mécanismes qui rendent fous les marchés financiers et l’aberration des outils mathématiques qu’ils utilisent. Concernant des problèmes cruciaux comme l’inégalité Nord-Sud ou le dérèglement climatique, le diagnostic est encore plus sévère: les données économiques se situent aujourd’hui à rebours de ces préoccupations. Ainsi devrions-nous nous réjouir de l’augmentation du prix du pétrole, de la croissance des pays d’Asie, et cesser de décompter la richesse comme avant. Mais Valérie Charolles n’en reste pas à une condam-nation pure et simple de la sphère financière. C’est à une révision de nos modes de construction des chiffres qu’elle nous invite, et finalement à une remise à plat de l’héritage des Lumières, devenu inopérant dans un monde de faits et de chiffres. Un livre décapant et réjouissant sur les sujets qui nous préoccupent aujourd’hui. Valérie Charolles , 39 ans, est philosophe et travaille dans la finance depuis plus de 10 ans. Après l’ENS et l’ENA, elle a débuté à la direction du Trésor avant de rejoindre le cabinet du ministre de l’Industrie, puis Radio France, dont elle a été directeur financier. Elle est aujourd’hui à la Cour des comptes et enseigne les enjeux politiques à Sciences Po. Elle a publié Le Libéralisme contre le capitalisme (Fayard, 2006).
