Pour en finir avec le vieux socialisme, et être enfin de gauche entretiens avec Claude Askolovitch
par Manuel Valls
Crédits & contributions
- ÉditeurROBERT LAFFONT
- Parution30 avril 2008
Prix TTC
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– Tu dis bien " tout détruire " ? – Il faut tout remettre en cause, oui. Et d'après moi jusqu'au nom du parti. Parti socialiste, c'est daté. Ça ne signifie plus rien. Le socialisme, ça a été une merveilleuse idée, une splendide utopie. Mais c'est une utopie inventée contre le capitalisme du xixe siècle ! Cela ne signifie rien aujourd'hui, dans la globalisation, l'économie virtuelle, la crise écologique ! Nous n'avons plus de terre promise idéologique, acceptons-le... – Tu détestes vraiment ce mot, socialisme, et ce parti ? – C'est exactement le contraire. Si je détestais ce parti, je n'y serais pas depuis un quart de siècle. Et c'est pour le prolonger que je veux le faire renaître. Quant à ce mot, socialisme, il réveille toujours en moi des trésors d'émotion. Mais cette émotion est trompeuse, si elle obère l'action. J'ai besoin d'un parti et d'une idéologie pour les hommes et les femmes d'aujourd'hui. Je suis un politique du xxie siècle , et c'est à cette aune que je prétends être jugé.
