Les évadées

« En 1990, quitte à devoir être amoureuse d’un mec, je vote Clint Eastwood. » Voici comment Modeste Mercurier, midinette d’1,93 m pour 110 kg, tente de masquer son attirance pour les filles dans une société qui ne tolère guère ces fantaisies. Mais voilà. Un jour, entre en salle de classe une nouvelle. Mince, métisse, aux yeux verts et ravissante, Anicée va changer la vie de Modeste, et pas modestement. De crises de rire en crises de larmes, les deux filles s’adorent, se perdent, se retrouvent, avec une passion en plus de leur amour, celle de saboter les convenances. Vivant dans la précarité et l’insolence, avec des chats pour confidents, elles créent une troupe de théâtre qui va devenir le moyen de narguer les conventions et de poser des bombes de rires au pied de la bienséance. L’histoire de deux grandes blessées racontée avec un joyeux sens de l’anarchie. Thelma et Louise ne se sont pas suicidées. Elles jouent à saute-mouton sur l’ordre établi.