Les Déesses absentes
Vérité et simulacre dans l'œuvre de Gérard de Nerval
Crédits & contributions
- ÉditeurKLINCKSIECK
- Parution01 octobre 1997
- CollectionBibliothèque du XIXe siècle
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Les déesses absentes : en tête d'un essai sur Nerval, un titre semblable évoque immanquablement la figure de la mère de l'écrivain. Pourtant, le pluriel indique que ce n'est pas seulement à la mère que fait allusion pareil intitulé. La formule, au singulier cette fois, appartient à l'auteur lui-même : au cours d'une promenade à Ermenonville, près de l'endroit où fut enterré Rousseau, le narrateur d' Angélique aperçoit « le temple de marbre d'une déesse absente, — qui doit être la Vérité ». Autant que le fantôme de la mère, l'ombre de cette déesse absente plane sur l'œuvre nervalienne. Des récits comme Les Faux Saulniers , le Voyage en Orient ou Les Illuminés (qui constituent le versant moins étudié des œuvres de Nerval) ont mis en question les valeurs qui étaient celles de la France du XIX e siècle. Le présent essai s'attache à éclairer les causes et les caractères du scepticisme nervalien, au risque d'apporter quelques retouches à l'image consacrée du « doux Gérard ». L'ouvrage examine aussi comment l'œuvre nervalienne passe d'une « déesse absente » à l'autre — de la vérité insaisissable à la mère disparue.
