Ainsi sont-elles

Aline et Charlotte, les deux héroïnes du roman « Il faut que l’herbe pousse et que les enfants meurent » sont lancées dans le monde moderne de l’après-guerre 14-18. Bien des nuances les différencient, bien que nées toutes deux dans une famille bourgeoise d’Angers. L’une est conformiste, décidée à réussir, tenace, l’autre, marquée par le scandale de son divorce, est révoltée, parfois cynique et déjà mère d’un garçon de sept ans. Les deux sœurs se trouvent confrontées aux difficultés de la vie. D’abord dans le Paris des Années Folles, puis dans leur destination commune en province, Nantes. Cette époque turbulente est le théâtre de la compétition entre les deux sœurs, qui luttent, ballottées par les difficultés économiques, les drames personnels, l’Histoire dans leur vie quotidienne.