Maripasoula

À travers ce récit, l’auteur se souvient de cet enfant de cinq ans qui, en janvier 1967, emménage avec ses parents à Maripasoula, sur le fleuve Maroni, en Guyane française, alors peuplée de trois cents habitants. Au milieu des Bonis, ces descendants des esclaves « marrons », côtoyant les enfants Wayanas, cette tribu amérindienne qui peuple tout autant les rives surinamienne que française du Maroni, l’enfant vivra un véritable choc culturel lorsqu’il devra retourner dans l’hexagone pour y découvrir un monde minéral où les citadins semblent ignorer l’existence d’autres cultures. De ces instants de vie privilégiés où chaque jour ne ressemblait nullement au précédent, pendant toute sa vie d’adulte, l’auteur s’efforcera d’en tirer des enseignements. De cette enfance passée outre-mer, il gardera un œil bienveillant à l’égard des victimes de violences en tous genres.