Les Échos de Kyoto

Émilie Takeda, criminologue franco-japonaise, est rappelée à Kyoto, sa ville natale qu’elle a fuie quinze ans plus tôt, pour enquêter sur une série de meurtres rituels qui secouent la ville. Les victimes sont mises en scène selon les principes esthétiques japonais traditionnels, transformées en macabres œuvres d’art évoquant le «wabi-sabi» et le «mono no aware». Contrainte de collaborer avec l’inspecteur Kenji Nakamura, un policier rigide aux méthodes traditionnelles, Émilie découvre rapidement que toutes les victimes sont liées à un ancien centre de recherche neuropsychologique qui a fermé ses portes dix ans plus tôt suite à un scandale étouffé. Ce centre, dirigé par le charismatique Dr. Hiroshi Yamamoto, menait des expériences controversées sur la manipulation de la mémoire et la perception de la réalité. Alors que les meurtres s’intensifient, Émilie commence à douter de sa propre perception de la réalité. Des indices suggèrent que le tueur utilise des techniques de manipulation mentale issues des recherches du centre pour brouiller les pistes et déstabiliser les enquêteurs. Le Dr. Yamamoto, désormais consultant respecté, offre son aide pour l’enquête, mais ses motivations restent ambiguës.. La découverte d’un journal codé tenu par l’une des victimes révèle l’existence d’un groupe de «sujets spéciaux» du centre, dont Émilie et Akiko faisaient partie. Ces sujets auraient été conditionnés avec des «déclencheurs» capables de modifier leur comportement et leurs souvenirs.