Saint Max

Max Jacob fait partie de ceux que l'histoire littéraire a oubliés : trop décalé ou trop kitsch, toujours un peu à côté des cases où on essayait de le ranger. Ecrivain, peintre, mystique, et astrologue à ses heures perdues, il était juif, homosexuel, il hésitait à se convertir au catholicisme. Ce texte en forme d'exercice d'admiration raconte les dernières années de sa vie suspendue, alors qu'il est pourchassé par la gestapo, exilé dans un minuscule village en bord de rivière, où viennent lui rendre visite tous les surréalistes de Paris. Il sait qu'il va peut-être mourir, mais à l'abri des pierres d'un vieux presbytère, dans une minuscule chambre qu'il manque de faire brûler parce qu'il fume trop de cigarettes, Max Jacob trouve sa paix et sa place. Avec une douceur infinie et une écritur