L’ONU et le règlement du conflit syrien

La destruction et la souffrance font maintenant partie du quotidien des Syriens. Le flux de réfugiés se poursuit également. Les villes et villages syriens, dont certains font partie du patrimoine mondial, se transforment en gravats, et des trésors archéologiques ont été pillés et détruits. Sur cette sombre toile de fond, l’ONU s’emploie à convaincre toutes les parties belligérantes afin qu’elles reprennent de bonne foi les négociations engagées en janvier 2014. Elle s’active surtout à faire en sorte que les droits de l’homme soient au centre de toutes les actions visant à faire face à cette crise. Il y a de ce point de vue lieu d’insister sur l’importance des femmes en tant que médiateurs et sur leur rôle à la table de négociation. Comme en médecine, la prévention est toujours la meilleure politique. La Charte met l’accent sur la responsabilité de l’ONU à apporter une assistance aux pays dans lesquels existent des tensions avant qu’une crise ou qu’un conflit n’éclate.