QUE LES SABLES SE SOUVIENNENT

Adrien Forestier déchiffre fiévreusement les pages jaunies d'un ancien mémoire dont le nom de l'auteur, Alexandre de Bressac, lui est totalement inconnu. Cette espèce de journal intime lui a été léguée en héritage par son père récemment décédé. Dans quel but ? A l'évidence la fine écriture à la plume d'oie avec ses pleins et ses déliés ne date pas d'hier mais plus sûrement du XIXe siècle. Par quel cheminement à travers le temps et pour quelles obscures raisons ce journal écrit jadis en Algérie a fini par atterrir entre ses mains, ici à Paris ? Un évident rapprochement lui est venu à l'esprit : Son père avait vu le jour dans ce pays d'Afrique et curieusement l'auteur du dit journal y avait aussi vécu... mais ce dernier au temps des Barbaresques ! Presque un siècle et demi s'était donc écoulé entre la naissance de l'un et la disparition de l'autre. Quel lien pouvait-il exister entre son père et cet inconnu et surtout quelles révélations se cachaient derrière l'élégante écriture de ces confessions ?