Séisme colonial à Dekese
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A la fin de la deuxième guerre mondiale, un jeune soldat allemand, Herman Schumacher, né en Belgique, usurpe l’identité d’un jeune soldat belge, Stéphane Ploussié, mort des suites de ses blessures devant lui. Ayant choisi d’aller servir la Belgique au Kongo belge, Stéphane Ploussié, l’usurpateur, se retrouve administrateur de la circonscription administrative de Dekese qui héberge à présent de nombreux colons belges et d’autres nationalités (fonctionnaires de l’Etat, religieux et religieuses, commerçants et autres cadres de la Société des Recherches Pétrolières au Congo). On est en 195… Au milieu du tumulte dans les rapports surréalistes et tragiques entre les colons, le père André Schurmans-Szabokov débusque de nombreux secrets relatifs au passé et au comportement présent de plusieurs protagonistes. Une gestion calamiteuse de ces affaires auxquelles quelques autochtones seront mêlés provoquera un séisme tel que Dekese Ville n’en a jamais vu. L’univers de ce récit qui met en scène des personnages de chair et de sang est d’une authenticité et d’une vraisemblance étonnantes. Cependant, même si elle effleure plus que des pans de l’univers extradiégétique, l’histoire racontée est bien une fiction, un « miroir déformant » (Jean Frémont). Le narrateur omniscient fait preuve d’une réelle connaissance du milieu à la fois physique et culturel des peuples mis en scène, les autochtones d’une part (Ndεngεsε Bolamba, Isodvu, Ikolombe et Iyadjima) et d’autre part les colonisateurs (essentiellement les Belges).
