SOCRATE, LE PHILOSOPHE PATIBULAIRE DU NON-SAVOIR, ANTIDOTE DE LA SOPHISTIQUE ET DE LA PENSÉE DE LA R
SOCRATE, LE PHILOSOPHE PATIBULAIRE DU NON-SAVOIR, ANTIDOTE DE LA SOPHISTIQUE ET DE LA PENSÉE DE LA R
Crédits & contributions
- ÉditeurMENAIBUC
- Parution15 janvier 2025
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Pour quel intérêt peut-on se payer l’hardiesse de rédiger un nouvel ouvrage sur l’Athénien Socrate qui n’a jamais écrit et pour lequel ont déjà été publiés maints travaux scientifiques ? Irréfutablement, l’apport de tout chercheur sur le philosophe patibulaire comporte une trace de lacunes ou d’exagérations, mais également d’une vue d’ensemble non moins qu’une « valeur ajoutée » cognitive. Le sermon de ce monde semble être celui d’une société sans repère ni portée, d’un univers caractérisé par le cerveau unique. Avec un idéal sans principes tangibles, l’humain ne cesse-t-il pas d’être béat ? Dans un monde où les valeurs sont volages, faut-il encore en parler ou parler des principes intangibles ? Socrate est-il celui qui pourrait présenter à notre société un paradigme absolu pour acquérir une sagesse fondée sur ce qui est inviolable et sacré ? Comment peut-on s’appuyer sur le philosophe du non-savoir qui sait qu’il ne sait rien pour restituer au monde des véritables principes oubliés ? Comment osons-nous interroger le patibulaire Socrate pour nous proposer un nouveau paradigme sociétal sachant qu’il n’a jamais écrit ? Dans cet ouvrage, le professeur MAWENI MALEBI Stanislas, nous présente la personne du patibulaire Socrate et sa méthode philosophique : l’ironie, comme l’art d’éduquer quelqu’un ; et la maïeutique telles des véritables stratégies qui enseignent l’être humain à se connaître et à trouver sa fonction dans l’art d’accoucher la vérité. Ces deux méthodes conduisaient les sophistes à se découvrir devant leurs limites ou face à leur fatuité philosophique, en dépit de l’usage de la rhétorique qui leur est propre. Ne voulant pas se reconnaître dans leur inanité, les ignorants Athéniens civilisés condamnent, indûment, la victime dédaignée, déprisée et incomprise : Socrate et traitent de patibulaire avec parrêsia par ses contemporains. Conscient de vivre un changement de temps suscitant des problématiques auxquelles il est juste et nécessaire de se confronter, sans craindre la mort qui libère l’âme de la prison du corps, avec détermination il répond devant le tribunal. En paix, il s’endort, vainqueur de l’orgueil, de la gnostique erronée, des disquisitions, des ratiocinations et de la mondanité.
