Notes d'un voyage en Provence et en Italie - et son retour par la Suisse
par Gustave Flaubert
et son retour par la Suisse
Crédits & contributions
- ÉditeurPIMIENTOS
- Parution07 juin 2013
- CollectionVoyages d'écrivains
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En 1844, Flaubert traverse la Provence. Il l’avait découverte quelque quatre ans auparavant, en 1840 exactement (voir Voyage en Provence, et Voyage sur la côte d'Azur). On trouve de nombreuses références à ce périple dans les notes que nous publions ici. Ce voyage-ci vaut pour l’acuité de la vision de l’écrivain, quelle que soit la sécheresse de la note dans laquelle elle transparaît. La phrase claire, décidée, au sein de laquelle la maîtrise de la période se dévoile, se met au service d’impressions fugaces, d’ombres croisées : «Femme au teint de marbre jauni, au coin d’un pilier, maigre et pâle.?» La littérature n’est jamais loin.?Phrase suivante : «?C’est dans une église pareille et dans une telle atmosphère que Don Juan arrive et se tient caché derrière les colonnes, à regarder les cous penchés, les profils purs inclinés sur le prie-Dieu, respirant la femme et l’encens». Arles, Avignon, Marseille, puis la côte jusqu’à Nice encore italienne à cette date. Retour par la Suisse avec l’évocation émue de Byron. Une escapade d’écrivain vite menée. Des notes jetées, rageuses parfois. Flaubert a le mérite de la constance. Tout sauf un «voyage d’épicier».
