L’Occident face au bolchevisme

Né à Tiflis, au Caucase, Boris Wartanof quitte la Russie après la Révolution d’Octobre pour n’y retourner qu’en 1932. Arrêté, emprisonné, il parvient à s’échapper deux ans plus tard… Ce journaliste et écrivain se voue alors à partir de 1936 à une activité anticommuniste, fonde à Bruxelles, puis à Paris, l’organe Civilisation et Bolchevisme… Très au courant des questions internationales, il est accrédité comme journaliste auprès de la Société des Nations. Boris Wartanof a ainsi pu suivre l’activité des délicats rouages de l’institution genevoise, tout en se trouvant au contact de nombreux hommes politiques de l’époque. Lors du conflit finno-soviétique, il sillonne la Finlande, interroge les prisonniers russes, s’entretient avec les hommes d’État et les miliaires de Mannerheim. Il publiera ses impressions dans l’hebdomadaire Je Suis Partout. Grâce à Boris Wartanof, nous découvrons l’étonnante subtilité de Staline en politique étrangère, ainsi que les dessous les plus sombres de l’entre-deux guerre. Sommaire: Les derniers jours de la Finlande ; Les ministres bouffons ; Les misérables ; Le drame finlandais ; La Russie et le marxisme ; la politique, économique des Soviets ; l’URSS dans le monde ; Nazisme et Bolchevisme ; les grandes routes d’invasion ; Russie, facteur d’équilibre européen ; conclusion.