Librairie Blanche

La Dernière Bataille

par Édouard Drumont

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EAN
  • ÉditeurDETERNA
  • Parution03 septembre 2015

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Nouvelle étude psychologique et sociale. Écrivain, journaliste et homme politique, Édouard Drumont (1844-1917) est un des plus fameux polémis­tes du xixe siècle qui atteint la célébrité en 1886 avec son livre La France Juive ; il devient alors le chef de file de l’antijudaïsme français. Charles Maurras lui donnait volontiers du « cher maître » : « Dau­det, Barrès, nous tous avons commencé notre voyage à sa lumière », affirmait le chef de l’Action française. Robert Brasillach le considérait comme un « précurseur génial du national-socialisme français ». Louis-Ferdinand Céline, de son côté, était formel : « Tous les Aryens devraient avoir lu Dru­mont ». Quant à Georges Bernanos, il vouait un véritable culte à ce « magnifique écrivain français (qui) est parti d’un fait que son érudition prodigieuse a rendus évident pour tous : la conquête juive », écrivait-il en 1931 dans La Grande Peur des bien-pensants. « Dans ses ouvrages successifs ou à La Libre Parole à partir de 1892, écrit Jacques Bartoldi, le patron de presse, au savoir-faire indéniable, martelant l’injonc­tion qu’il faut mettre fin au complot juif, stigmatise une République du capitalisme où cha­que nouveau gouver­nement lui semble accélérer la décadence de la France, une République éloignée de l’Église, tournée vers un progrès scientifique et un modernisme illusoi­res au détriment des actions sociales qui aideraient les ouvriers. Le remède à la ques­tion ouvrière pourrait être l’instauration d’un socialisme chrétien (…) Dans un message apoca­lyp­tique, inspiré par Dieu, à ce qu’il croit, il annonce la venue d’un vengeur. » La dernière bataille nous permet de découvrir ses « coups de crayon complémentaires sur les Juifs », ce qu’il pense du boulan­gisme, ses souvenirs de la France d’antan, sa dénonciation du scandale de Panama, le portrait au vitriol de Ferdinand de Lesseps, ses considérations sur le rôle de la presse…