Liberté à huis clos
par Lucien Combelle
Crédits & contributions
- ÉditeurDETERNA
- Parution10 juillet 2019
- CollectionDOCUMENTS HISTO
Prix TTC
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Lucien Combelle (1913-1995) est un enfant du xxe siècle. Il adhère à l’Action française dans les années trente et devient secrétaire d’André Gide. Rue Vanneau chez celui-ci, avenue de Breteuil avec Drieu, rue de Condé avec Léautaud ou à Meudon chez Céline, il est l’interlocuteur et l’ami. Mais on n’incarne pas impunément le « neveu de Rameau » pour de tels hommes sans réagir aux tourmentes de l’époque avec des paroxysmes et des paradoxes dont sa foncière honnêteté n’est pas la moindre. En 1940, il est membre des corps-francs, puis affecté à une unité britannique. Lorsqu’il participe à la retraite, il est blessé dans un bombardement. Il se lance ensuite dans le journalisme en collaborant à La Gerbe avant de prendre la direction de Révolution nationale en 1941. Il accueille dans les colonnes de ce journal Robert Brasillach lorsque celui-ci quitte Je Suis Partout à l’été 1943 et publie son ami Drieu La Rochelle. Il fut l’un des signataires du manifeste collaborationniste : « Déclaration commune sur la situation politique du 5 juillet 1944 », portant les signatures d’Abel Bonnard, Jean Bichelonne, Fernand de Brinon, Marcel Déat et de 29 personnalités parisiennes. Condamné le 28 décembre 1944 à quinze ans de travaux forcés, il est amnistié en 1951. Après la guerre, sous plusieurs pseudonymes (Lucien Dauvergne, Lucien François, Monsieur Larousse, Oncle Lulu) il collabore au journal Pilote et à Europe n° 1, est journaliste chroniqueur au Progrès, à Combat, à Absolu et à Art up, et participe à la création de Pilote chez Dargaud. Il participe à trois émissions d’Apostrophes et participe à la création des Radiophoniques sur RTL.
