Artaud et la théorie du complot
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(Texte provisoire) Il y a quelques mois, l'invitation est faite à Mehdi Belhaj Kacem de parler en public d'Antonin Artaud, auprès de Pierre Michon. Sous ce titre provocateur, Artaud et la théorie du complot, Mehdi Belhaj Kacem va droit à une question terrible : quelle est la malédiction qui, depuis Rousseau, a ravagé tout un pan de la littérature, et poussé écrivains, philosophes, poètes, au désespoir et à la folie ? Rousseau donc, mais aussi Kierkegaard, Hölderlin, et exemplairement Antonin Artaud. Le témoignage sidérant d'Artaud est au cour du texte. Au-delà, c'est à une interrogation sur le rôle de la littérature dans notre société qu'invite Mehdi Belhaj Kacem. Que peut-elle dire ? Que peut-elle être ? L'une des réponses se trouve dans l'ouvre de l'auteur des Vies minuscules, Pierre Michon, autre figure de cet essai, dont Mehdi Belhaj Kacem offre une lecture bouleversante, qui fera date. La littérature comme intensité, voilà ce qui a disparu des débats et des esprits depuis vingt ans, remplacée par les jeux de rôle de ce qu'on appelle " la vie littéraire ". S'il y a un complot, n'est-ce pas aussi celui de cette disparition ? Artaud et la théorie du complot nous rappelle que toute littérature véritable est dangereuse, pour ceux qui l'écrivent, pour ceux qui la lisent. En ce sens, il s'agit d'un pamphlet.
