Les aubergistes bretonnes

La Bretagne est incarnée par trois aubergistes, « La Mère Gloanec », « Mademoiselle Julia » et « La Belle Angèle », renommées tant dans le monde de l’hôtellerie que dans celui de l’art, à travers l’École de Pont-Aven, dont Gauguin fut le chef de file. Ces trois figures sont ici réunies pour la première fois dans un même recueil qui leur est exclusivement consacré. Elles présentent de nombreux points communs : toutes sont nées et décédées à Pont-Aven, sous le Second Empire. Mais c’est surtout sous la IIIᵉ République, et à la Belle Époque, qu’elles ont laissé leur empreinte indélébile. Elles ont nourri, hébergé, parfois même aidé et réconforté des milliers d’artistes de passage dans Pont-Aven, la « Cité des peintres ». Si leur célébrité locale a été à l’origine de leur renommée grandissante, portée par le rayonnement de l’École de Pont-Aven, leurs histoires se mêlent désormais au patrimoine du territoire et au développement touristique de la région. Issues de milieux modestes, filles de meuniers ou de marins, elles ont su, par leur travail et leur personnalité, toucher le cœur des artistes de la Belle Époque.