Coté coeur, coté sensible

Ce texte poétique, traversé par la prose libre et rythmée, suit les pensées mouvantes d'un homme au parcours cabossé, mais lucide, sincère, souvent amoureux. Il déambule dans la ville, dans sa mémoire, ses émotions et ses colères, en quête de beauté, de paix et surtout d'amour. Il évoque une figure féminine idéalisée, presque irréelle, qui l'obsède, le répare et le trouble : « Elle me vend du rêve, la jolie inconnue si connue ». Cette femme devient le point de gravité de son univers, tout en restant insaisissable. L'auteur interroge la société, la jeunesse, l'éducation, le poids du passé et l'espoir : « Le social semble être la clé d'une porte fermée. Fenêtres grandes ouvertes sur le monde ! ». Il rejette l'injustice, les discours creux, les faux intellectuels, les extrêmes. Il revendique sa marginalité, son besoin viscéral de création, sa fidélité à lui-même. Le texte se construit comme un journal intime poétique, mêlant argot, anglais, ironie et tendresse. La musique est omniprésente, à la fois refuge, moteur et langage du coeur. L'ensemble oscille entre utopie amoureuse, chronique sociale et introspection. C'est un cri, parfois brut, toujours habité, porté par la force du verbe et la fragilité d'un coeur qui cherche sa place.