Pierres noires
par Joseph Malègue
Les Classes moyennes du Salut
Crédits & contributions
- ÉditeurAD SOLEM
- Parution18 avril 2018
Prix TTC
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Dans le deuxième roman de Joseph Malègue, Pierres noires : Les Classes moyennes du Salut , réalise une « fresque historique » de l'installation de la IIIe République : laïcité, déclin des notables liés à la Monarchie, l'Église, l'Empire, montée d'une classe nouvelle qui les supplante dans une ville d'Auvergne imaginaire, emblématique d'une mutation de la France toute entière. Malègue observe le déclin de cette classe sociale à laquelle sa famille petite-bourgeoise était liée avec le sens proustien du temps qui passe et la distance du sociologue, sans regret ni révolte. Il se préoccupe surtout du drame spirituel des « classes moyennes du Salut ». Soit les chrétiens attachés à l'évangile, mais peu désireux de lui sacrifier, le cas échéant, leur bonheur terrestre. Comme dans Augustin ou le Maître est là , Malègue s'y rapproche encore plus de Proust par l'abondance de ce qu'il enregistre, décrit puis dissèque longuement et finement : beauté de la féminité, mais aussi divisions sociales implacables, fortunes détruites, mariages ratés, suicides illustrant la fin des notables catholiques. Pierres noires est considéré par les critiques comme supérieur à son premier roman ( Augustin ). Les « pierres noires » sont les pierres volcaniques d'Auvergne et du Cantal avec lesquelles sont construites de nombreuses maisons de ces régions. Les « Classes moyennes du Salut » sont les chrétiens médiocres (où Malègue se situait lui-même), non « classes moyennes de la sainteté ». Joseph Malègue (1876-1940) est considéré comme le « Proust catholique ». Écrivain lu avec ferveur par le pape Paul VI qui voit en lui le « conteur de l'histoire de l'âme », et par le pape François comme le grand romancier moderne des « classes moyennes de la sainteté». Préface de José Fontaine
