Librairie Blanche

De l'Être et de l'Avoir à la dimension capitaliste de la philosophie du transhumanisme chez Ébénézer Njoh-Mouellé

par Guy Roland Amoikon, Pamphile Biyoghé

Autour des enjeux du développement en Afrique

Crédits & contributions

EAN
  • ÉditeurDIANOIA
  • Parution03 octobre 2025

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Cet ouvrage examine la question du développement suivant la conception d’Ébénézer Njoh-Mouellé, à partir d’une réorientation du rapport de l’Être et de l’Avoir. Pour comprendre la véritable réalité du développement, il nous faut d’abord comprendre le sens de la relation que nous établissons entre l’Être et l’Avoir. Dans la mesure où le développement pose comme finalité la réalisation de l’humain, il importe de mieux saisir les éléments devant contenir l’objectif visé. Dans cette perspective, il apparaît que ce qui est donné sinon ce qui se donne dans le cadre de la réflexion sur le développement découle d’une entité qui se manifeste à partir d’une double réalité : l’Être et l’Avoir. Le développement ne s’expose qu’à travers ces deux notions : l’Être et de l’Avoir. On pourrait dire que toutes les théories de développement se résument dans la préoccupation du rapport entre l’Être et l’Avoir. De la sorte, lorsque l’on aborde la réflexion sur le transhumanisme et la philosophie qui l’accompagne, sur fond de la problématique de l’Être et de l’Avoir, l’on oublie parfois que le posthumanisme est un projet dont le financement émane pour l’essentiel des entreprises privées, des géants de l’internet, notamment Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft ou Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi. Au regard des implications des mutations sociales qui découlent des avancées en NBIC, Ébénézer Njoh-Mouellé pointe les intérêts mercantiles qui motivent la transformation de l’humain biologique en un posthumain.