Librairie Blanche

Israël et le génocide des Arméniens

par Yaïr Auron

Crédits & contributions

EAN
  • ÉditeurSIGEST
  • Parution24 août 2017

Prix TTC

19,95

Sur commande

Titre disponible chez l’éditeur, commande possible sur demande.

La première partie de cette étude examine l’attitude de la communauté juive (le Yishuv) en Palestine (Eretz Yisrael), avant la création de l’État d’Israël en 1948, et celle des dirigeants sionistes à l’égard des massacres commis par les Turcs contre les Arméniens au début du XXe siècle. L’étude poursuit un double but : informer le lecteur sur le génocide du peuple arménien et soulever des questions théoriques et philosophiques qui sont directement ou indirectement en relation avec le débat en Israël et dans le monde entier sur le concept de génocide, ainsi que sur le caractère unique de l’Holocauste en comparaison avec les autres exemples de génocide. La Deuxième Guerre mondiale et l’Holocauste, d’une part, et l’établissement de l’État d’Israël, d’autre part, ont fondamentalement modifié l’histoire des Juifs. Le peuple juif a vécu son plus grand désastre au cours de la guerre et trois ans après sa fin, il a été le témoin de la naissance de l’État juif. Dans la deuxième partie de ce livre La banalité du déni, sont étudiées les mesures israéliennes visant à saper les tentatives pour sauvegarder la mémoire des victimes arméniennes des atrocités turques. La nature même de notre recherche s’est notablement transformée. La banalité de l’indifférence est essentiellement une étude rétrospective historique, sociale et littéraire. La banalité du déni est une enquête politique, idéologique et orientée vers les valeurs des affaires courantes. L’analyse de la communauté juive de Palestine examine des discours, des écrits et les journaux personnels des chefs de la communauté, ainsi que l’héritage littéraire de cette période. L’étude des tentatives de déni par les institutions israéliennes et les figures dirigeantes de la politique, de la sécurité, ainsi que de l’élite universitaire et celle de la « préservation de la mémoire » de l’Holocauste n’est pas simplement une analyse académique, elle a une considérable importance politique, à la fois symbolique et tangible. Non moins importantes sont les considérations éthiques et morales, car les conduites regrettables ne sont pas le résultat de la passivité ou de l’anxiété, comme nous le montrons dans La banalité de l’indifférence, mais représentent souvent la poursuite calculée d’intérêts douteux.