MAI 68, j'avais vingt ans...

Que reste-t-il de nos amours Que reste-t-il de ces beaux jours Une photo, vieille photo De ma jeunesse Que reste-t-il des billets doux Des mois d'avril, des rendez-vous Un souvenir qui me poursuit Sans cesse… D’après Charles Trenet. Pas de nostalgie dans ce récit documenté d’un espace de vie : les évènements de Mai 1968 vécus in situ lors d’une grève illimitée et une occupation d’entreprise qui dura près d’un mois à Vitry/Seine et où furent débattus des moyens d’infléchir le système économique à base capitaliste. Au cœur : l’autogestion, concept que l’auteur s’est efforcé, dans des situations très diverses (syndicaliste, politique, entrepreneur, scientifique, poète…) de mettre en pratique. Pas de reniements mais des adaptations car, comme l’a écrit le poète libanais Kalil Gibran « La vie ne va pas en arrière ni ne s’arrête avec hier ». Du situationnisme au libertarianisme, que de trajectoires inattendues !