Détour par les USA

Invité à faire une conférence de philosophie lors d’un Congrès à Toronto, l’auteur profite de l’occasion pour prendre quelques vacances aux Etats-Unis, dans le désert de l’Utah. Mais le rapport initialement prévu entre travail intellectuel et escapade s’avère complètement inversé : alors que la philosophie des congressistes lui paraît étriquée et indigente, l’exploration du désert se révèle une authentique expérience de pensée. C’est aussi un choc esthétique, dont il essaye de comprendre les ressorts. Parti en touriste, il se retrouve périodiquement aventurier malgré lui, par cette propension à se mettre dans des situations délicates. Il en fait ici le récit en se fixant pour méthode de ne rien inventer ni déformer. Le réel suffit.