CORPS INCESSANT
par Franck Bouyssou
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Un corps aimé, un corps meurtri, le temps qui coule, qui laisse le vide, le silence « une aube beauté ininterrompue par les salves du temps » Des images éblouissantes et mystérieuses : « la transhumance d’une sève l’essor pénombral de la vouivre » Dans le silence des nuits, présence de la mort, sont présentes les traces de ce corps, traces vivantes, de souffle, de caresses, d’étreintes, de lumière. « Glisser le long de ces fils de lumière qu’irisent de vives pluies de poussière » Et ce corps l’a sauvé de l’oubli, dit Franck Bouyssou tout au long de ce poème, s’adressant tendrement, presque ingénument à cette ombre devenue impalpable, cette place devenue vide, ce « corps incessant ».
