Le chef d'orchestre 3

Quinze ans plus tard, on aurait pu croire que tout était achevé, que le Chant de l’Aurore s’était posé quelque part pour laisser le monde aller à sa guise. Il n’en était pas ainsi, même si quinze ans ne représentaient guère pour un orque. Si Ezimur poursuivait son œuvre de modificateur, les œuvres de Chabime laissaient peser une menace constante. L’équilibre était précaire. Vielad, en proie à ses démons, épousait les modifications de la société orque qui, depuis l’avènement du Chant ne cessait de se modifier en consommant de plus en plus d’humains transformés à vive allure dans des fermes-usines. Sans s’en rendre compte, elle allait ouvrir deux chemins, l’un porté par Boulzutl, l’autre par Choumouimouil. Ralzac se lançait dans sa quête comme Takurl sur les chemins du royaume. Stiff découvrait un nouveau monde et Volk et Silvar de nouveaux possibles dans leurs relations comme Chac et Yul, Ezimur et Ysandaline. Mais dans quel but ? Seul Irk le savait, car il fallait que le simple Chant de l’Aurore se transforme en Symphonie.