FEMELLE QUANTIQUE SUIVI DE FAME

En nous proposant Femelle Qu’Antique, suivi de F’âme, Hassiba Hô va nous précipiter dans un tourbillon, et même dans un chaudron, dont on ne sortira peut-être pas indemne. Elle nous en avertit dès son prologue avec la citation de Bachelard : « Le poème est une grappe d’images », puis nous livre un indice essentiel, une clef possible pour vagabonder avec elle sur « les chemins de chair » qu’il va falloir arpenter. La poète s’arrime aux fondamentaux : les origines, la terre, le cosmos, les « ondes migratoires ». Les images traversent et relient le temps et l’espace, du Big Bang au mur de Berlin, des ions, nucléons, électrons et autres « atomes arrogants en fission » jusqu’aux « nuages stellaires » de la Voie lactée aux « Perséides bourdonnantes ». C’est à un voyage quelque peu vertigineux que nous convie Hassiba Hô.