Des anges nous prennent par la main

Une femme, dans la Bible, fuit dans le désert près de la mer Morte… Elle regarde en arrière et se voit transformée en statue de sel… L’événement fait référence et devient une métaphore du passé avec ses trucs bancals et ses sparadraps qui collent à la peau. Comment deux anges, au départ, aident la femme à s’enfuir en la prenant par la main. Comment les anges, archanges, séraphins, chérubins… nous prennent par la main, en chaque instant, si nous le voulons bien. Comment ils nous aident à traverser les dualités, les soucis, les ennuis et tutti quanti, ces trucs délétères, causes de violentes embardées et brutales sorties de route. Comment ils nous aident à nous réconcilier avec nous-mêmes, à accepter notre ombre, à transfigurer nos émotions et nos peines, à trancher dans le vif des pensées pour vivre dans le présent. Rien que le présent, majestueux et magique, au sens le plus sacré du terme, le présent où nous recouvrons notre intégrité et notre unicité, le beau et profond présent, sans passé ni futur, juste le présent.