∞
par Frédéric Coché
Infini
Crédits & contributions
- ÉditeurFREMOK
- Parution06 mars 2026
- CollectionAmphigouri
Prix TTC
Pas encore paru
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∞ - Infini est un récit perpétuel, un éternel recommencement qui forme une boucle, et peut être pris par un bout ou par l’autre vers le centre du livre. ∞ - Infini a deux débuts mais pas de fin. On y suit des morts et des vivants, des êtres qui meurent et renaissent ailleurs, changent d’état et se transforment… Suivant le sens de lecture, on verra une naissance ou une inhumation. Pour tout percevoir, il faudra reprendre le livre à rebours, comme les mourants repassent, dit-on, le fil de leur vie. Ce songe en gravures à l’eau forte a une infinité d’interprétations possibles, comme tous les livres de Coché. Quelque soit le sens de lecture, ∞ - Infini contient aussi deux narrations parallèles. Des jumeaux naissent, l’un vit et l’autre meurt tôt, laissant chez le premier une blessure, un lien vers une autre réalité, qu’il porte en lui jusqu’à l’âge adulte. L’un vit à la surface visible des choses, l’autre dans une vie souterraine, tous deux attendent l’occasion de communiquer. Ces deux trajectoires se rejoignent au centre du livre, centre du monde des vivants et des morts. Celui qui vit cherche le lieu qui lui permettra d’échanger avec l’au-delà. Sous la surface des choses, un être privé de matérialité erre en quête du même lien, de l’heure de la réincarnation. Cette araignée, proche de celle d’Odilon Redon, incarne l’attente avant le passage à une autre forme, le souvenir des morts et le trauma qui persiste chez les vivants. Eux aussi errent, attendent l’heure de la guérison et de la transformation. Chez Coché l’alchimiste, tout se redéfinit sans cesse et recommence, comme lorsque nous nous évaporons, bulles ou idées sans épaisseur terrestre, vers un monde idéal, avant de repasser par les sous-terrains pour prendre racine ailleurs. Inspiré par les cités mortuaires étrusques de Rome et les gravures de Piranèse, croisant des références dont nous parviennent les images muettes, Coché tisse une méditation sur la vie et la mort, sur la transformation permanente des êtres vivants et des choses. Son récit nous fait cheminer à tâtons vers une forme nouvelle qui germe en nous, vers la connaissance d’un monde nouveau, la matérialisation de l’œuvre au noir.
