Je ne parlais pas

Chris Darell a été profondément marquée par ses quatre années de collège durant lesquelles elle a été victime de harcèlement scolaire. Anxieuse et d'une timidité maladive depuis sa petite enfance, elle se réfugie dans la solitude, incapable de se lier d'amitié avec les enfants de son âge. Cette expérience traumatisante a eu des répercussions sur sa vie d'adulte, l'empêchant de s'épanouir. Rongée par l'angoisse de sa propre médiocrité, la jeune femme manque cruellement de confiance en elle. En proie à une terrible souffrance morale, elle commence même à s'autodétruire. Le temps passant, son silence se mue en colère, parfois impossible à contrôler. Un long suivi psychanalytique, mais surtout l'écriture de son témoignage l'aident à prendre du recul sur sa propre histoire. Le récit parvient à rendre son calvaire palpable et à sensibiliser un plus large lectorat sur ce genre d'abus insidieux, dont on minimise trop souvent la portée.