Journal de la lumière

Ce journal poétique retrace le cheminement de la clarté sur trois mois, donc une saison, en note les variations, les fulgurances, les éclats, l'amenuisement. L'oeuvre peut également être lue comme une seule et même journée. Au début, la lumière, épanouie, belle, méditerranéenne, invite à la liberté, au bonheur d'exister, à l'émerveillement. Les textes se présentent comme une ample respiration. Puis, la lumière s'affaiblit. Automnale, tremblante, elle incite à la réflexion, au repos, à la méditation. La parole se fait plus brève, plus dense. C'est alors que le " Je " (parfois remplacé par la troisième personne) prend conscience de l'éternel changement des choses et qu'il se tourne vers les mots pour garder la trace de ce qui fut.