La misère affective et amoureuse dans gros câlin et la vie devant soi chez émile ajar

L’amour constitue un thème de prédilection pour beaucoup d’auteurs. Ben Khelifa Meriem nous propose d’étudier cette question dans Gros-Câlin etLa Vie devant soi de Romain Gary alias Émile Ajar, en accentuant la misère affective et amoureuse, mise en évidence par les personnages de ces romans dans un langage grivois, voire obscène. Cette quête de l’amour est perceptible, surtout dans le parcours de M. Cousin qui cherche désespérément à combler le vide de son existence en se donnant un python pour compagnon. Le manque d’affection est peint également à travers le personnage de Momo, un petit Arabe élevé par une prostituée juive à la retraite. Cet essai s’articulera essentiellement autour de ce déficit et ses implications sociales et psychologiques, en rapport, en particulier, avec l’univers des bas-fonds, dont la présence est prépondérante dans La Vie devant soi.