Sixième continent – partie i

« Quelle voie si attachée de pressentiments ! Père, mère, sœurs, frère et moi quittâmes cette ville que nous aimions beaucoup comme si nous quittions le paradis pour l’enfer. Alors que l’aube venait de céder pour ces quatre heures, nous débarquâmes sur la voie du sixième continent sur nos quatre roues sans que le lever du jour de cette ville ne puisse nous dire bonjour. De la joie mêlée à la tristesse, des dernières admirations mêlées aux nostalgies, nous partîmes comme si c’était pour l’aventure. Nous débarquâmes sur la voie de malheur. Enfin ! »