L'infirmier kilani

« Dans ce vieux et sale quartier de Ras Eddarb, ressemblant plutôt à un hameau, les ruelles étaient étroites, escarpées, non goudronnées et tracées de manière si anarchique qu’il restait pénible d’atteindre le sommet puisque la maison de Hbiba se trouvait juchée en fin de parcours, perdue parmi d’autres maisons de type arabe, réparties de manière hasardeuse à droite et à gauche du chemin de terre. Parler de maisons était mal approprié vu qu’il s’agissait plutôt de gourbis construits à la va-vite comme pour échapper à tout contrôle des autorités municipales beylicales dont les caisses restaient trop souvent, si ce n’est presque toujours, vides… »