L’état en relations internationales postbipolaires

Ce livre tente de circonscrire l’État dans la postbipolarité afin d’évaluer les outils de survie dont il dispose encore dans les nouvelles relations internationales. Dans cette reconfiguration, de nouveaux États sont nés, mais la forme étatique a survécu à sa disparition annoncée. Tout au moins, les États ont perdu le monopole sur leurs prérogatives et ils se les disputent avec de nouveaux types d’acteurs qui se sont imposés (OIG, ONG, FMN et des mouvements de tous ordres). Pour la gestion d’une question donnée en son sein, l’État voit n joueurs s’inviter. Comme on le constate, l’État se regéopolitise, mais il demeure le protecteur de son indépendance et le garant de sa participation active à la société internationale.