Le Bar des Grandes Espérances

Une histoire vraie sur les liens qu’on choisit, et les silences qu’on apprend à aimer. « Le bar des grandes espérances » de J. R. Moehringer est bien plus qu’un récit d’apprentissage : c’est une traversée intime de l’Amérique des années 1970 et 1980, entre banquettes en skaï, jukebox et rêves cabossés. Dans ce roman autobiographique, un jeune garçon de Long Island, abandonné par un père dont la voix résonne seulement à la radio, cherche sa place dans un monde d’adultes incertains. Il la trouve derrière un comptoir : un bar où se fabriquent les mythes et se recousent les blessures. Sous la plume précise et chaleureuse de J. R. Moehringer, ce lieu devient le coeur battant d’une éducation sentimentale : celle d’un garçon qui apprend à vivre, à douter, à aimer, et à raconter. Entre les conseils d’un oncle fantasque, les discussions des habitués et la tendresse obstinée d’une mère courage, Le bar des grandes espérances déploie une fresque humaine d’une justesse rare, drôle, déchirante et lumineuse. Traduit en français par Thierry Gillyboeuf, ce texte culte résonne comme une célébration des lieux-refuges et des familles choisies. Publié par Élysande éditions, il s’impose comme un classique contemporain. En 2022, George Clooney en a fait un film pour Prime Video, « The Tender Bar », avec Ben Afleck. Ce qu’en dit l’éditeur : « Un chef-d’oeuvre américain absolu, écrit avec une humanité et une grâce qui désarment. » — Nicolas Sansonnet, Directeur chez Élysande éditions.