Librairie Blanche

Parages, suivi de Arantèles, filandres, freluches

par Françoise Louise Demorgny

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EAN

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17,00

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« Ils ont la mer »… pour « évidence », pour « basse continue », mais « L. n’a pas, n’est pas de, ne sera jamais de. La mer. » On a d’un côté les « cul-terreux », la « rase campagne », de l’autre ceux de la mer, revêtue de charmes d’autant plus ensorceleurs qu’inaccessibles. C’est cet idéal qui est interrogé dans Parages, dans les allers et retours d’une L. « tout à la fois petite et grande, brouillée de [soi] dans [ses] âges ». Tandis que dans Arantèles…, un je s’avoue, pour la première fois. Parages et Arantèles… reviennent ainsi sur une enfance dans les Ardennes, en tableaux rivalisant d’images et d’humour, et une vie d’adulte aux prises non plus avec « l’aimant puissant » mais avec « le touffu du hallier » qu’est devenue l’écriture — entre celle qui serait « véritable » et l’autre de l’ordre de l’imposture. Mer et écriture sont apprentissage, où « quelque chose de soi […] va s’aventurant hors de soi » ; cela passe bien sûr par la littérature et par la question d’« assister » ou de « participer ». Une vie pour explorer son lieu à soi, son quelque part, pour « habiter son nom », celui inscrit justement en couverture.