Librairie Blanche

Si Stefan Zweig pouvait parler

par Camille de Toledo

Mémoire d’un européen face au réarmement de l’Europe

Crédits & contributions

EAN
  • ÉditeurMANUELLA
  • Parution06 février 2026

Prix TTC

6,00

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Le titre dit beaucoup : à travers une rencontre entre un écrivain qui visite Salzbourg et l’auteur autrichien Stefan Zweig, ce livre aborde la question de l’Europe face à la guerre. Camille de Toledo utilise la figure du fantôme – procédé lié à tout son travail –, pour donner la parole à Stefan Zweig – qui a été un grand pacifiste –, afin de le faire parler de notre présent et de notre avenir face à l’Europe qui se réarme. La figure de Stefan Zweig est ici centrale : né en 1881 à Vienne et mort en 1942 au Brésil, écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien, il a été l’ami de Sigmund Freud, Arthur Schnitzler, Romain Rolland, Richard Strauss, et a fait partie de l’intelligentsia viennoise. Il quitte son pays natal en 1934, en raison de la montée du nazisme et de ses origines juives pour se réfugier à Londres, puis au Brésil où il se suicidera avec sa femme Lotte. Son œuvre est constituée essentiellement de biographies ( Joseph Fouché , Marie-Antoinette , Marie Stuart ), mais aussi de romans et de nouvelles ( Amok , La Pitié dangereuse , La Confusion des sentiments , Le Joueur d’échecs ). Dans son livre testament, Le Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen – qu’il a expédié à son éditeur la veille de son suicide –, Zweig se fait chroniqueur de l’« âge d’or » de l’Europe et analyse ce qu’il considère comme l’échec d’une civilisation. Passant du « monde d’hier » à celui d’aujourd’hui, ce texte fait parler Stefan Zweig sur des questions importantes : comment se battre face à la montée des menaces quand on veut dire non à la guerre ? Quelles leçons tirer du passé ? Comment rester unis face aux soubresauts du temps ? De quelle Europe pouvons-nous rêver ? Telle une nouvelle, comme le Bartleby de Herman Melville ou comme Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman, ce court récit a son autonomie. Il nous aide à envisager l’avenir de l’Europe comme une réponse aux inquiétudes du temps et nous montre comment la littérature peut penser le temps présent.