FABLES de La Fontaine
par Jean La Fontaine
Crédits & contributions
- ÉditeurANGLON
- Parution25 novembre 2019
- CollectionParoles Images
Prix TTC
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La Fontaine est considéré comme un moraliste, un homme du passé. On l’a même traité de « homme de droite » (ce qui, pour un homme de gauche, n’est pas un compliment). Que nenni ! Il défend des valeurs modernes, comme le travail dans Le laboureur et ses enfants. Le travail, dirons-nous, pas l’exploitation du travailleur. Et dans la fable Le vieillard et l’âne, ce dernier n’a-t-il pas une conclusion des plus contestataires : « Et que m’importe à qui je sois ? Notre ennemi, c’est notre maître ». Autre exemple qui prouve la modernité de ce fabuleux fabuliste : « Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». N’est-ce pas déjà une référence à la justice de classe ? Dans Le cheval et l’âne, il prône la solidarité. Et cette conclusion dans Les deux taureaux et une grenouille : « Hélas, on voit que de tout temps Les petits ont pâti des sottises des grands. » Comme l’écrit J. J. Julaud dans «Petite anthologie de la poésie française», « Louis XIV se méfia du bonhomme si prompt à la critique du pouvoir, si hardi ! Au-delà de ses morales, il nous donne beaucoup de leçons, aujourd’hui. » Moralité : Gardons-nous de porter des jugements péremptoires sur les écrits d’auteurs d’une autre époque que la nôtre. Et cherchons plutôt à découvrir ce qu’il ont de moderne, d’actuel.
